Le journal des news de TMC

Toyota procède donc au rappel de huit de ses modèles les plus vendus en Europe (pas de Lexus dans le lot). Il s’agit de modèles produits entre février 2005 (le pépin ne date donc pas d’hier) et ce mois-ci.

Dans le détail ? On trouve les Aygo (produits de février 2005 à août 2009), iQ (novembre 2008 à novembre 2009), Yaris (novembre 2005 à septembre 2009), Auris (octobre 2006 à janvier 2010), Corolla (octobre 2006 à décembre 2009), Verso (février 2009 à janvier 2010), Avensis (novembre 2008 à décembre 2009) et Rav4 (novembre 2005 à novembre 2009).

Tous les modèles sauf la Corolla sont construits en Europe ou en Turquie. Précisément : l’Auris au Royaume-Uni et en Turquie, l’Aygo en République tchèque, l’Avensis en Angleterre, la Corolla au Japon et en Afrique du Sud, l’iQ au Japon, le Rav4 au Japon, le Verso en France tout comme la Yaris.
La production ne sera pas arrêté !

Source : leblogauto

Lexis a écrit:Yep, Il y a une concession toyota par chez toi ?

Lexis a écrit:
D'ailleurs, si y'a un rappel sur l'is, tu fais comment ?

L’affaire de la pédale Toyota prend une nouvelle tournure en passant au volet juridique. Sans réelle surprise, des propriétaires américains des modèles Toyota concernés par l’affaire de ce rappel viennent de déposer une plainte collective (class action aux USA) par l’intermédiaire de leurs avocats, les deux cabinets Parker Waichman Alonso et Becnel Law Firm. Pour rappel, sans enquête officielle afin de démontrer le lien de cause à effet, ces problèmes de pédale d’accélérateur auraient été à la source d’accidents entraînant le décès de seize personnes et des blessures pour 243 autres.

Selon le texte de la plainte que s’est communiqué l’agence AFP, Parker Waichman Alonso et Becnel Law Firm portent plainte pour la raison suivante : “Toyota s’est engagé et a mené une entreprise ordinaire de marketing et de ventes d’automobiles en présentant de manière mensongère et trompeuse les véhicules comme sûrs et sans défaut“.

Et de poursuivre indiquant que “cette plainte en nom collectif affirme que, du fait de ces rappels, les propriétaires de Toyota ont perdu l’usage de leur véhicule, et souffert, entre autres choses, de pertes financières et d’un choc émotionnel grave“. L’affaire a été portée devant un tribunal de La Nouvelle-Orléans au nom de plusieurs habitants de cette région. Les cabinets d’avocats invitent désormais tous les propriétaires concernés à prendre contact avec eux. L’histoire de gros sous ne fait que débuter.

A signaler en parallèle que Toyota a présenté aux experts de la NTSA une solution pour réparer la pédale d’accélérateur incriminée. La NHTSA a validé cette proposition. Au constructeur japonais de désormais la mettre en application.
Source : le blogauto

[centrer:101l4c6v]Lithium-Ion, Toyota prend les devants[/centrer:101l4c6v]

Le constructeur ne manquera pas de matière pour ses prochaines voitures hybrides.


Toyota, constructeur automobile, ne fabrique pas de batteries. Il se fournit auprès de Panasonic pour la Prius, et tous ces autres modèles hybrides, ainsi que ceux de Lexus. La relation entre Toyota et Panasonic est ancienne, et il y a toutes les raisons de la croire solide.
Il y a quelques années pourtant, on sait que Panasonic avait eu du mal à suivre le rythme de production de la Prius, que Toyota avait accru pour répondre à une demande en forte hausse.
Et on avait dit aussi à l'époque, que Toyota allait regarder, pour voir, s'il serait possible d'adopter ses méthodes de production aux batteries. Mais rien n'a changé pour ce ce que nous en savons, et pour le futur prévisible, Toyota va continuer à se fournir en batteries auprès de Panasonic. Il y a pourtant quelque chose de nouveau. 2 choses même.

D'abord, la technologie NiMH qui équipe encore tous les hybrides japonais est en passe d'être remplacé par la technologie lithium-Ion. Mercedes l'a déjà retenu pour sa S 400 hybride, et Toyota la teste dans ses prototypes de Prius rechargeables. Ensuite, voici venir un tiers, Toyota Tsusho, une ancienne filiale de Toyota Motor Corporation (TMC, le constructeur automobile), qui est aujourd'hui plus ou moins indépendante, qui s'associe avec une compagnie minière australienne Orocobre.

Toyota Tsusho va cofinancer l'exploitation d'un gisement de lithium en Argentine. Orocobre restera propriétaire du site argentin, mais par cet accord, Toyota Tsusho devient partenaire stratégique, et surtout il se sécurise un approvisionnement régulier pour les futurs besoins de TMC.

Le constructeur automobile pourra nourrir son ambition de produire des millions de voitures hybrides dans les années à venir. Même si la question n'a jamais été un souci, le lithium n'est pas un métal rare.

L'homme d'affaires Vincent Bolloré, promoteur de la Bluecar, avait cherché à établir un accord similaire en Bolivie, mais rien de définitif n'a encore été signé. A la différence des argentins, les boliviens sembleraient vouloir se garder l'exclusivité de l'exploitation de leurs ressources minières.

Source : moteur nature

[#f0000e]Toyota était-il au courant ?[/#f0000e]
Après avoir rappelé 2,3 millions de voitures aux Etats-Unis, le constructeur nippon a annoncé vendredi soir que la campagne sera étendue à l'Europe avec 1,8 millions d'unités supplémentaires à corriger. Les Citroën C1 et Peugeot 107 sont aussi dans le collimateur.
Selon un document interne que nous nous sommes procurés, cette affaire remonte à mars 2007. A cette date, le constructeur a été informé aux Etats-Unis qu’un possesseur d’un modèle Tundra était victime d’une usure de la pédale. Après enquête, il a été démontré que le matériau (PA46) qui la compose se dégradait en présence d’humidité. En février 2008, Toyota et l’équipementier américain CTS ont remplacé ce matériau par un autre (PPS), tout en considérant que le changement de dureté de la pédale selon les conditions n’affectait pas la sécurité des conducteurs.


Nouvelle pédale depuis mi-août 2009
En décembre 2008, Toyota Europe a eu des remontées d’informations sur un problème de fonctionnement de la pédale d’accélérateur fabriquée en PPS. Le résultat des investigations en mars 2009 sur les Aygo et les Yaris ont montré que la surface du mécanisme de la pédale se dégradait en présence d’humidité. Ce phénomène se produit principalement sur les modèles dépourvus de climatisation, principalement lorsque les températures sont basses.

Entre le moment où le moteur est démarré et la montée en température du système de chauffage, de la condensation se forme sur la pédale. Le constructeur a par conséquent modifié le dessin de la pédale et changé sa composition, une pièce introduite en série dès la mi-août 2009 sur l’Aygo puis sur les autres modèles. En octobre 2009, ce défaut est relaté par les clients d’Amérique du nord, et Toyota décide de lancer une campagne de rappel. Reste une question.

Pourquoi ne pas avoir battu le rappel plus tôt ? Selon Toyota France, le nombre de cas relevé en Europe était insignifiant pour lancer une opération d’envergure. Sauf que le constructeur est aujourd’hui pointé du doigt et mis à mal par les autorités américaines, obligeant la fermeture des usines outre-atlantique. Ce qui ne sera pas le cas pour les unités de fabrication en Europe.


La réputation de la marque est-elle entachée ?
Ce type de rappel dit de sécurité est fréquent en Europe et ne fait l’objet d’un tel abattage médiatique. Toutefois, au-delà du défaut constaté, c’est plus le nombre de véhicules rappelés qui fait sensation. La défaillance rencontrée par les Toyota n’est pas plus grave qu’un défaut sur un système de freinage, le risque de détachement d’une garniture lorsque l’airbag rideau se déploie, une défaillance sur la crémaillère de direction… des anomalies corrigées récemment par des constructeurs européens.

Pour sa défense, Toyota figure parmi les constructeurs qui rappellent le moins ses véhicules. Preuve que la réputation de la marque est loin d’être usurpée, les résultats des différentes enquêtes de satisfaction client placent tous les modèles de la marque sur le podium alors que la Prius demeure la voiture la plus fiable toutes catégories confondues. Un constat que nous faisons aussi dans nos bilans fiabilité.

A l’heure où l’industrie automobile américaine est dans le gouffre, tous les coups semblent permis contre un constructeur nippon dont la réussite agace. Toyota a fait de la fiabilité son fond de commerce mais cela ne veut pas dire qu’il est infaillible. Comme tous les constructeurs, il n’est pas à l’abri d’une défaillance d’un équipementier. Cette affaire est certes fâcheuse mais d’autres constructeurs sont victimes de problèmes, plus graves et onéreux pour les clients, qui passent totalement inaperçus.

[centrer:1i4u0gj1][size=150:1i4u0gj1]Toyota: le géant automobile nie avoir sacrifié la qualité et renouvelle ses excuses[/centrer:1i4u0gj1]

Le géant automobile japonais Toyota, qui a dû rappeler des millions de voitures dans le monde à cause de pédales d'accélération défectueuses, a nié mardi avoir sacrifié la légendaire qualité de ses produits pour devenir plus vite numéro un mondial.



Au cours d'une conférence de presse, la première d'un haut responsable de Toyota au Japon depuis l'éclatement de la crise, le vice-président Shinichi Sasaki a renouvelé les excuses du groupe à l'égard des automobilistes affectés.

"
Aux propriétaires des véhicules rappelés et à tous nos clients dans le monde, nous présentons nos sincères excuses pour les troubles causés"
, a déclaré M. Sasaki au siège de Toyota à Nagoya, dans le centre du Japon. Il s'est toutefois abstenu de se courber devant les caméras, comme le font habituellement les patrons japonais pour exprimer leur contrition.

Le vice-président de Toyota a réfuté les critiques selon lesquelles le constructeur, devenu numéro un mondial en 2008, aurait sacrifié la légendaire qualité de ses voitures pour atteindre plus vite cette consécration.

"
Je ne pense pas que l'expansion de la production à l'étranger ait affecté la qualité de quelque façon que ce soit"
, a-t-il affirmé.

Il a reconnu que le délai entre l'annonce des rappels, la semaine dernière, et celle des premières mesures prises pour corriger le défaut, lundi soir, avait été long. "
Dans le cas présent, nous avons jugé prioritaire d'émettre un avertissement, même au risque de semer la confusion"
, a expliqué M. Sasaki.

"
Dans l'idéal, nous aurions aimé apporter une explication plus tôt. Je présente mes excuses au nom de la direction pour ce retard"
, a-t-il poursuivi.

Toyota a rappelé depuis la semaine dernière près de 4,5 millions de véhicules en Amérique du Nord, en Europe et en Chine en raison d'une pédale d'accélérateur qui, mal conçue, peut rester coincée en position enfoncée. La production et les ventes de huit modèles affectés par ce défaut ont été suspendues en Amérique du Nord, une mesure sans précédent.

Depuis l'automne dernier, Toyota a également rappelé quelque 5,3 millions de voitures en Amérique du Nord en raison d'un tapis de sol amovible susceptible de bloquer la pédale d'accélérateur.

Toyota a annoncé lundi qu'une solution technique allait commencer à être mise en place sur les véhicules affectés par le dernier défaut en date, et que la production en Amérique du Nord pourrait reprendre le 8 février.

Cette nouvelle a rassuré les investisseurs. A la Bourse de Tokyo, l'action Toyota, qui avait dégringolé de près de 18% en sept séances, a rebondi mardi de 4,49% à 3.605 yens

M. Sasaki a dit ignorer l'impact des rappels sur les résultats du groupe, qui doit publier jeudi ses comptes pour le trimestre d'octobre à décembre. "
Le coût va être élevé, mais nous devions le faire"
, a-t-il dit. M. Sasaki est le premier haut dirigeant de Toyota au Japon à s'expliquer publiquement depuis le début de la crise. Jusqu'à présent, seul le patron de la filiale américaine, Jim Lentz, avait été envoyé affronter les médias, lundi.

A l'exception de brèves excuses formulées samedi devant une équipe de la télévision japonaise pendant le forum de Davos, en Suisse, le PDG et petit-fils du fondateur du groupe, Akio Toyoda, a jusqu'à présent évité de s'exprimer.

"
Je suis le responsable le plus impliqué dans les affaires de qualité et je travaille avec les équipementiers. J'ai pensé que j'étais la personne qui devait comparaître devant les médias"
, a justifié M. Sasaki, sans pour autant fournir d'explication sur le silence de son président.

toyotaowner a écrit:En fait ce n'est pas Toyota directement qui doit ête impliqué, mais bien le fournisseur qui vend à toyota ses pièces... C'est souvent le soucis des marchés, on se base sur le moins cher, mais après on en repaye les conséquences...

On le constate bien dans les marché publics pour les états, les demandeurs se doivent de donner le marché à l'offre la moins chère, mais dans quasi la totalité des opérations, le travail est négligé, baclé, et ne vaut en rien ce dotn pour quoi il a été payé. L'année suivante on doit refaire le travail, donc de nouveau payer pour rien...

A mon avis, Toyota, a voulu opérer une économie et s'est fait entubé par ce forunisseur qui n'a pas étudié son produit correctement et à donc fourni un produit de basse qualité.

Lexis a écrit:Juste pour information, le cahier des charges pour denso était le même. La question est de savoir pourquoi les denso n'ont pas de problèmes et pourquoi les CTS oui ... ?